Un parcours scolaire compliqué pour enfin trouver ma voie

Mes choix d'orientation se sont faits un peu par hasard. Je ne les ai pas choisis parce que je ne savais pas quoi faire. Aujourd'hui, j'ai trouvé ma voie !

Salut toi ! Je suis Laurie, je suis en alternance chez Butrfly en marketing et communication. Aujourd'hui, je veux partager non pas mon expérience en tant qu'au pair - parce que oui, j'ai été au pair 🍼 - mais mon parcours scolaire.

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J'ai grandi dans la métropole marseillaise. Je n'ai pas beaucoup bougé jusqu'à mes 20 ans, je suis restée dans cette zone de confort, où ma famille n'était jamais plus loin que d'une heure de route. Mais aujourd'hui, j'ai 24 ans et ces 4 dernières années, je ne suis pas restée plus de 6 mois à Marseille, sur trois périodes cumulées.

Qu'est-ce qui s'est passé ? Un évènement particulier m'a fait prendre conscience que la vie était synonyme d'aventures et d'expériences. Et que le fait de rester proche du nid n'allait pas m'aider à mûrir.

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Un excellent début de scolarité

Que ça soit en maternelle ou primaire, je n'ai jamais eu trop de problèmes à l'école. J'ai toujours été parmi les meilleurs éléments de ma classe 🏆 et je n'ai jamais eu du mal en quoi que ce soit. Avec du recul, je me dis que j'avais sans doute des facilités par rapport à certains.

Au collège, je pars dans le privé ou je ne connaissais personne. C'est très déstabilisant de changer d'école et en plus de ne connaître personne. Mais cela n'a pas été trop dur pour moi, je me suis fait des amis et mes notes restaient bonnes. Je pense que jusqu'à la 4e j'ai toujours eu les félicitations sur mes bulletins de notes ou les encouragements si j'avais eu des difficultés.

Une scolarité qui se complique

Pour expliquer le contexte, mon école privée était divisée en deux écoles distinctes : la partie collège était sur un site et comptait les classes de 6e jusqu'à 4e et la partie lycée, se situé ailleurs avec les élèves de 3e, 2nde, 1ere et Tle. Là n'est pas le sujet, mais du coup, je change à nouveau d'environnement.

Dès mon entrée en 3e, j'oublie vite les félicitations pour me concentrer déjà à avoir les encouragements. Je n'avais jamais vraiment travaillé pour avoir de bonnes notes, en tout cas pas correctement, et surtout pas régulièrement. J'ai vraiment senti que l'école devenait du sérieux 🥵. Je décroche mon brevet sans trop être inquiète de l'avoir ou pas.

En 2nde, les cours se compliquent encore, tellement que désormais je peine à avoir les encouragements, tellement qu'en cours de route, je ne les avais plus. Pourtant, à la maison, je faisais mes devoirs 📚, j'étais bien obligée, j'avais ma grand-mère qui regardait tous les soirs mon agenda. Donc je rentrais chez moi à 18h, j'avais 20 minutes pour manger un encas et HOP je devais travailler. Maintenant, quand j'y pense, peut-être que je n'aurais jamais eu mon bac sans elle. Oui parce que ce rituel du soir à durer tout mon lycée.

Arrive le fameux rendez-vous parents et professeurs de fin d'année pour décider de mon orientation 🧭. Alors moi, ce n'était pas compliqué, je voulais aller en S parce que j'adorais les mathématiques. Et puis j'avais le discourt à la maison de mes parents où pour je ne sais quelle mystérieuse raison, il fallait partir en S, dite la voie royale. Pas de chance, mes professeurs étaient contre et je me suis retrouvée en ES.

À cette époque, c'était simplement pour mes amis et pour mon amour pour les mathématiques que je voulais partir en S, parce qu'évidemment, à 16 ans, je ne savais toujours pas ce que je souhaitais faire comme métier. Je n'ai su que récemment d'ailleurs.

Première et terminale ES

À partir de là, c'est très dur pour moi de suivre. Les cours sont très loin d'être passionnant et je me rapproche doucement des derniers de la classe alors que jusque-là j'étais encore dans la moyenne. En plus de ne pas être motivée par l'école, j'étais dans une classe ou j'avais un ami, top l'ambiance pendant les cours.

Au cours de ma terminale, il a fallu que je m'inscrive sur Admission Post-Bac. D'un coup, je me sens vieille et d'une autre génération parce que maintenant le site s'appelle Parcoursup. Je crois que j'ai mis une fac d'économie, un IUT au hasard et une école de commerce avec deux cursus différents. Je n'avais aucune idée 🤷‍♀️ d'où aller parce que c'est bien beau de savoir ce que pensait Baudelaire en écrivant Les Fleurs du Mal, mais ça serait sympa d'avoir des cours de développement personnel au lycée pour t'aider à t'orienter, non ?!

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Bref, j'ai passé mes concours pour l'école de commerce, je réussis les deux alors encore une fois, j'en prends un en écoutant les conseils de ma famille... Non, mais rien ne va dans mon orientation, je n'ai jamais pris une seule décision jusque-là alors qu'il s'agit de mon avenir 😰. J'ai eu mon bac et même pas aux rattrapages ! Puis je suis rentrée à Kedge Business School Marseille en IBBA - un programme bachelor (licence) international en 4 ans.

Avec du recul, je me dis que si j'avais été en STMG, peut-être que cela aurait été différent pour moi, mais d'un côté je ne regrette pas du tout mon erreur, parce que cela nous éduque pour l'avenir.

Mes études supérieures

Je commence mes études à 18 ans. C'est un bel âge pour profiter de la vie, non ? Bah oui, j'ai tellement bien profité que j'ai redoublé ma première année. On avait le droit de rater maximum deux matières, j'en ai raté quatre, c'est-à-dire l'examen principal, mais aussi les rattrapages 😓. Mon redoublement m'a permis de me concentrer sur mes activités associatives avec la commission du BDE (Bureau des élèves) que j'avais créé l'année précédente avec des amis. Pour t'expliquer, dans mon école, lorsque tu refais une année, tu as seulement les cours que tu n'as pas validés.

Étonnamment, j'ai plutôt bien réussi mon redoublement parce que j'ai eu de bons résultats, sauf dans une matière, mais on avait le droit à un joker. Je n'ai pas réussi à valider le marketing, c'est assez ironique en fin de compte 🤭.

Redoubler m'a permis d'avoir plus de temps pour moi et plus de temps à consacrer à mes passions. À ce moment-là, je commence à comprendre ce qui me plaît. Ensuite, viens la 2e année, j'ai toujours de bonnes notes, mais là encore, il y a un problème : mon anglais est trop faible et ne me permet pas de continuer le cursus 🙅‍♀️. À cet instant t, je suis en 2e année, semestre 1, validé.

C'est pour cela que je suis devenue au pair. Je suis restée 6 mois en Angleterre, de mai à novembre 2019, en constatant que mon niveau avait bien augmenté. J'ai finalement validé mon examen d'anglais, le TOEFL, afin de continuer ma scolarité en 3e année. Cependant... il fallait encore que je trouve un stage pour finir ma 2e année. Tu suis toujours ? Parce que je sais à quel point ma scolarité n'est facile à comprendre.

J'ai finalement trouvé ma voie

Toutes ces expériences : mes deux premières années en école de commerce, mon redoublement, mon année de césure et mon séjour au pair, ma passion du blogging, etc. Tout cela m'a permis de prendre connaissance de qui j'étais, ce que j'aimais et ce que je voulais faire. J'avais 21 ans et j'avais encore des doutes, mais si on n'essaie pas, on n'a aucun moyen de savoir.

Je trouve un stage à Paris en tant qu'assistante en marketing et communication pour une durée de 6 mois. Donc à peine rentré 🛬 de mon séjour au pair que je repars en janvier 🛫 direction la capitale. Je dois avouer que vivre seule, éloigné de toute ma famille et mes amis, dans un 12 m² pendant le confinement, vraiment, j'aurais pu rêver mieux comme expérience de stage.

Les conditions n'ont pas été idéales, mais cette expérience m'a confirmé que je voulais travailler dans le marketing et la communication digitale. Je passe les détails parce qu'encore, c'est compliqué, mais j'ai changé de programme pour entrer en Bachelor 3e année à Kedge Bayonne dans la spécialité Marketing & Communication.

Pour résumer 🗒️ mon année 2021 - 2022 :

Les cours étaient sympas dont le marketing digital que j'ai réellement adoré ! Du coup aucun rattrapage et de très bon résultat avec une moyenne générale de plus de 15.
J'ai trouvé une alternance pour me former sur le terrain, puisque c'est la manière avec laquelle j'apprends le mieux.
J'aime ce que je fais et c'est avec plaisir que je me lève le matin - même si parfois, j'ai envie de rester sous la couette 🤫.

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J'ai 24 ans, à a fin de l'année scolaire, j'aurai validé ma licence, j'aurai obtenu mon diplôme et je partirai en Angleterre pour me trouver du travail 👩‍💼 dans ce domaine-là. Oui, ce n'est pas une honte de ne pas vouloir faire de master !